Mon grand père Fernand Bécognée fut blessé 3 fois de 1914 à 1917. Avec le 153 éme RI il participa à de grandes batailles, Morhange, Zonnebeck, Beauséjour, Verdun en février 1916 et avec le 356 eme RI en juin 1917 où il fut fait prisonnier à la côte 304. Prisonnier au camp de Limburg puis envoyé en Pologne dans une ferme jusqu'en 1919. Dans ce blog, pour lui rendre hommage, j'ai voulu retracé son parcours et celui de ses compagnons des 153 éme RI et 356 éme RI.
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samedi 20 juin 2020
dimanche 2 juillet 2017
Fin des combats pour Fernand devenu prisonnier de guerre en Allemagne
Extraits de la page de ce blog, dédiée à sa détention en Allemagne du 29 juin 1917 au mois de janvier 1919, située en haut de la page d'accueil où sont regroupées plus de photos.
Ses décorations
Crois de Guerre, étoile de bronze
Camps de prisonniers en Allemagne où à été interné Fernand
Les PG de 14-18 ont été les mal aimés...
Soupçonnés de s'être rendu facilement, ils furent accueillis à leur retour en France par 3 questions:
Comment avez vous été fait prisonnier?
Avez vous travaillé pour les allemands?
Pourquoi ne vous étés pas évadés?
Mais pour s'évader il fallait parler et comprendre l'allemand, avoir des fonds et posséder une boussole ou des cartes... Donc le pour le simple soldat, ce n'était pas facile !!!
Soupçonnés de s'être rendu facilement, ils furent accueillis à leur retour en France par 3 questions:
Comment avez vous été fait prisonnier?
Avez vous travaillé pour les allemands?
Pourquoi ne vous étés pas évadés?
Mais pour s'évader il fallait parler et comprendre l'allemand, avoir des fonds et posséder une boussole ou des cartes... Donc le pour le simple soldat, ce n'était pas facile !!!
Pas de médailles pour eux, sauf pour les évadés.
Ensuite travail forcé dans les fermes juqu'en janvier 1919
Le retour des prisonniers français
De nombreux prisonniers quittent l’Allemagne par leurs propres moyens, à pieds, en charrette, en automobile, en train. C’est le général Dupont qui est chargé de mener à bien le rapatriement des prisonniers français dont le nombre s’élève à 520 579.
129 382 ont été rapatriés par voie maritime, 4 158 sont passés par l’Italie, 48 666 par la Suisse et 338 373 par le nord de la France. Des soldats allemands ont également participé aux opérations de rapatriement. On n'assiste à aucune scène de vengeance, les prisonniers ne pensent qu’à rentrer.
À leur arrivée en France, les prisonniers sont regroupés pour passer des examens médicaux. Ensuite, ils sont envoyés dans différentes casernes pour remplir des formulaires et être interrogés. Les autorités cherchent à rassembler des preuves de mauvais traitements, ce que les prisonniers réfutent pour ne pas avoir à rester plus longtemps loin de leurs familles.
Les conditions de logement sont soulignées par plusieurs prisonniers dont Charles Gueugnier : « En y rentrant le cœur se serre, l’on est pris d’un dégoût insurmontable. Ils osent appeler cette écurie d’Augias, American Park ! Vraiment nous étions mieux logés et plus proprement chez nos ennemis Prussiens ! Pauvres mères, que font-ils de vos enfants ? Ceux d’entre eux qui, miraculeusement, reviennent de l’épouvantable mêlée plus ou moins blessés ou malades sont ici moins bien traités que des chiens ou des porcs. ». Le retour dans leur foyer est chaotique et très mal organisé (aucun renseignement sur les trains, etc.).
Le ministère de la Guerre a donné des instructions pour rendre le retour des prisonniers plus chaleureux : « Les populations doivent leur faire un accueil cordial auquel les souffrances de la captivité leur donnent le droit. ».
À la mi-janvier 1919, tous les prisonniers français sont rapatriés.
jeudi 29 juin 2017
28 et 29 juin 1917, ordre de bataille sur le front du 16 éme Corps d'Armée
Description d'une phase des combats extraite du JMO du 29 juin
Le 29 juin vers 13 h l'ennemi tire violemment sur Esnes et le PC Oratoire.
A 14h les lances mines et l'artillerie ennemie tirent sur tout le front du sous secteur.
A 15h30 notre tir de préparation se déclenche, l'ennemi riposte violemment sur toutes nos positions, bouleverse nos tranchées, les défenses accessoires sont complètement détruites; le tir ennemi se resserre sur la première position.
A 19h devançant notre contre attaque qui devait avoir lieu à 19h15, une violente attaque ennemie se déclenche depuis les pentes ouest du Mort-Homme jusqu'au front Huguenot; l'ennemi débouche dans son propre barrage, les premières vagues sont constituées de strossstuppen et de flammenwerfer. Le personnel de notre première ligne est presque littéralement anéanti par les lance-flammes, le reste se groupe autour des PC, auprès des officiers et gradés, formant des îlots de résistance dont l'énergique attitude arrête la progression de l'ennemi à la hauteur de la ligne de soutien. Peu à peu ces îlots transformés en PM par l'organisation de barrages, l'utilisation des FM et des mitrailleuse non détruites, se donnent de l'air par le combat à la grenade, font tâche d'huile mais ont un destin différent dans chacun des deux quartiers. Dans le quartier du Bec, les tranchées sont littéralement submergées en un clin d'oeil par les troupes d'assaut de l'ennemi. Mais les ilots de résistance aussitôt formés autour des officiers se joignent deux à deux et servent de bases à des contre-attaques locales qui finissent par rejeter l'ennemi hors de la position sur laquelle il laisse de nombreux cadavres.
La situation un instant grave, était à peu près rétablie vers 21h30.
C'est au cours de cette bataille le 29 juin 1917 que mon Grand-père Fernand fut porté disparu avec ses compagnons de la compagnie de mitrailleurs 4, à la tranchée Rascasse.
En fait ils ont été faits prisonniers et envoyés par la suite en Allemagne dans la région de Coblence.
Les combats étaient terminés pour mon grand-père mais sa détention en camps puis en travail forcé dans les fermes allemandes durera jusqu'en janvier 1919.
Le soldat Bécognée de la CM4 est porté disparu |
mercredi 28 juin 2017
27 et 28 juin 1917, l'attaque est imminente car l'ennemi bombarde le village d'Esnes et la route d'Esnes à Montzéville
Le 28, matinée calme mais vers 16h, tir plus violent de l'artillerie ennemie sur ravin du village d'Esnes, Pommerieux et pente sud de 304.
Le bombardement de l'ennemi croît d'intensité jusqu'à 18h15. Des obus à gaz sont signalés à Esnes et Montzéville.
A18h15 le tir de l'artillerie ennemie se calme et une violente attaque allemande se déclenche.
Notre ligne est maintenue malgré les dégâts causés par l'artillerie et les efforts de l'ennemi.
Vers 19h30 une nouvelle tentative de l'ennemi échoue malgré l'emploi de liquides enflammés.
L'ennemi riposte à notre barrage et à notre CPO par un violent barrage sur le ravin des Passerelles, le boyau des Zouaves et exécute un tir de mines sur le PC Brocard.
mercredi 31 mai 2017
24 au 26 juin 1917, reconnaissance du secteur par les chefs de bataillons et les commandants de Cies
Le 25 juin dans la nuit le 4 éme bataillon du 356 éme relève en 1ére position le 3éme bataillon du 143 éme RI dans le quartier Brocard, gauche du sous-secteur d'Esnes, pas de relève de CM.
Le 26 juin la CM4 (où se trouvait mon grand-père) relève, sur ses positions du quartier Brocard, la CM3 du 143 éme.
Matinée calme.
Dans l'après-midi, l'ennemi envoie dans tout le secteur sur la 1ére position des grenades à fusil, des torpilles à ailettes et des mines de 17 et 24.Une de ces dernières défonce le PC du Commandant de la Cie du Bec (17 éme Cie) faisant plusieurs victimes.
17 juin au 23 juin 1917, le 356 éme RI fait mouvement vers la cote 304 à Esnes
Le 356 éme fait mouvement par voie de terre de Tonnoy-Velle sur Bayon où il doit s'embarquer dans les trains.
Stationnement à Seigneulles.
Par train il fait mouvement de Seigneulles sur Vaubécourt où il embarque.
Débarquement à Rampont(gare).
Deux colonnes font mouvement par voie de terre de Rampont sur le camp de Bethelainville où le régiment cantonne.
Il relève à partir du 23 juin la 32 éme DI dans le secteur de Jouy.
Les officiers exécutent une première reconnaissance dans le sous-secteur d'Esnes (cote 304) que le régiment doit occuper.
lundi 15 mai 2017
14 au 28 mai 1917, travail, repos, et déplacement
mercredi 10 mai 2017
13 mai 1917, remise de la Croix de guerre à mon grand-père Frumence Fernand Bécognée
A 8 heures, en présence du IV éme bataillon, des délégations du V éme et VI éme bataillons du peloton des sapeurs pionniers et bombardiers du groupe franc dans la cour de la gare de THIEBAUMENIL, le lieutenant colonel, commandant le 356 éme régiment d'infanterie, remet les décorations aux militaires dont les noms suivent:
CROIX DE GUERRE
Corps d'armée: la 17 éme Cie du 356 éme, le groupe franc du 356 éme
....caporal Bonnard, soldats BECOGNEE et Denis CM4...
samedi 6 mai 2017
dimanche 30 avril 2017
mardi 18 avril 2017
Du 16 au 28 avril 1917, le 356 éme RI retourne au combat dans le sous secteur sud de Blemery
Durant cette période les artilleries des deux côtés se répliquent.
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