dimanche 2 juillet 2017

Fin des combats pour Fernand devenu prisonnier de guerre en Allemagne

Extraits de la page de ce blog, dédiée à sa détention en Allemagne du 29 juin 1917 au mois de janvier 1919, située en haut de la page d'accueil où sont regroupées plus de photos.

Ses décorations


Crois de Guerre, étoile de bronze





Camps de prisonniers en Allemagne où à été interné Fernand

Les PG de 14-18 ont été les mal aimés... 
Soupçonnés de s'être rendu facilement, ils furent accueillis à leur retour en France par 3 questions: 
Comment avez vous été fait prisonnier? 
Avez vous travaillé pour les allemands? 
Pourquoi ne vous étés pas évadés? 
Mais pour s'évader il fallait parler et comprendre l'allemand, avoir des fonds et posséder une boussole ou des cartes... Donc le pour le simple soldat, ce n'était pas facile !!! 

Pas de médailles pour eux, sauf pour les évadés.





Ensuite travail forcé dans les fermes juqu'en janvier 1919

Le retour des prisonniers français

De nombreux prisonniers quittent l’Allemagne par leurs propres moyens, à pieds, en charrette, en automobile, en train. C’est le général Dupont qui est chargé de mener à bien le rapatriement des prisonniers français dont le nombre s’élève à 520 579. 
129 382 ont été rapatriés par voie maritime, 4 158 sont passés par l’Italie, 48 666 par la Suisse et 338 373 par le nord de la France. Des soldats allemands ont également participé aux opérations de rapatriement. On n'assiste à aucune scène de vengeance, les prisonniers ne pensent qu’à rentrer.
À leur arrivée en France, les prisonniers sont regroupés pour passer des examens médicaux. Ensuite, ils sont envoyés dans différentes casernes pour remplir des formulaires et être interrogés. Les autorités cherchent à rassembler des preuves de mauvais traitements, ce que les prisonniers réfutent pour ne pas avoir à rester plus longtemps loin de leurs familles. 
Les conditions de logement sont soulignées par plusieurs prisonniers dont Charles Gueugnier : « En y rentrant le cœur se serre, l’on est pris d’un dégoût insurmontable. Ils osent appeler cette écurie d’Augias, American Park ! Vraiment nous étions mieux logés et plus proprement chez nos ennemis Prussiens ! Pauvres mères, que font-ils de vos enfants ? Ceux d’entre eux qui, miraculeusement, reviennent de l’épouvantable mêlée plus ou moins blessés ou malades sont ici moins bien traités que des chiens ou des porcs. ». Le retour dans leur foyer est chaotique et très mal organisé (aucun renseignement sur les trains, etc.).
Le ministère de la Guerre a donné des instructions pour rendre le retour des prisonniers plus chaleureux : « Les populations doivent leur faire un accueil cordial auquel les souffrances de la captivité leur donnent le droit. »
À la mi-janvier 1919, tous les prisonniers français sont rapatriés.