Mon grand père Fernand Bécognée fut blessé 3 fois de 1914 à 1917. Avec le 153 éme RI il participa à de grandes batailles, Morhange, Zonnebeck, Beauséjour, Verdun en février 1916 et avec le 356 eme RI en juin 1917 où il fut fait prisonnier à la côte 304. Prisonnier au camp de Limburg puis envoyé en Pologne dans une ferme jusqu'en 1919. Dans ce blog, pour lui rendre hommage, j'ai voulu retracé son parcours et celui de ses compagnons des 153 éme RI et 356 éme RI.
Pages
- Accueil
- Le 153 éme Régiment d'Infanterie
- 356 éme Régiment d'infanterie
- Les combats de Fernand au sein de ses deux régiments
- Les décorations de Fernand
- Camps de prisonniers en Allemagne où à été interné Fernand
- La bataille de Verdun du 21 février 1916 au 19 décembre 1916 entraîne 714 231 hommes dans la mort, tous camps confondus.
- "Jaurès" Jacques BREL
- Au Bois Le Prêtre 1915
- La chanson de Craonne
- "La Guerre 14-18" Georges BRASSENS
- "LES POILUS" chanson qui rend hommage aux poilus m...
- VERDUN chanté par M. Sardou
- Chanson " ma petite Mimi"
- Le Soldat: Florent Pagny
- "Louise" Gérard Berliner 1982
- La Grande Guerre en dessins
- Cartes humoristiques (cliquez sur la carte pour ag...
- Cartes de fêtes (cliquez sur la carte pour agrandi...
- Cartes postales diverses
- Cartes postales romantiques ( cliquez sur la carte pour agrandir et défiler)
- Cartes postales étrangères ( cliquez sur les carte...
- Cartes postales patriotiques françaises (Cliquez ...
- PROPAGANDE, CARICATURE ET PATRIOTISME
- Liste des sites consacrés à la Grande Guerre aimés...
Rechercher dans ce blog
dimanche 30 octobre 2016
jeudi 22 septembre 2016
lundi 5 septembre 2016
vendredi 2 septembre 2016
4 et 5 septembre 1916, vers 21h15 une violente explosion au son assourdi se fit entendre sous le tunnel de Tavannes en direction de la sortie ouest
Vers 21h15, une violente explosion au son assourdi se fit entendre sous le tunnel dans la direction de la sortie Ouest
Un quart d'heure après une épaisse vague de fumée venant de l'ouest rempli le tunnel jusqu'au-delà de la cheminée centrale, gagnant rapidement du terrain vers la sortie Est.
Plusieurs tentatives sont faites pour pénétrer dans la masse gazeuse à l'aide de masques et de matériels Draeger.
La densité d'oxyde de carbone est telles qu'aucun ne peut pénétrer jusqu'à la cheminée centrale.
Pendant ce temps arrive en foule venant de l'ouest des militaires sans arme, beaucoup à peine vêtus, aucun ne pouvant donner des indications précise sur ce qui s'est passé.
Le lieutenant colonel prescrit alors de prendre les masques et de faire monter en ligne les compagnies abritées sous le tunnel pour remplacer les éléments du 5 éme bataillon.
A 22h ce mouvement est terminé.
A 24 h les élément du 5 éme bataillon peuvent s'abriter au tunnel où l'air commence à redevenir irrespirable.
Profitant d'une accalmie des bombardements le lieutenant-colonel du 356 éme décide d'évacuer la portion Est du tunnel, n'y laissant qu'une section de mitrailleuses et une section de pionniers.
Le 5 à 1h30, le lieutenant-colonel donne l'ordre à tous les éléments de la CHR et EM d'aller s'abriter à la fontaine de Tavannes tandis qu'il reste à la sortie Est du tunnel avec la garnison de sureté.
A 2h la vague gazeuse devient si dense que le lieutenant colonel est obligé de faire sortir dans le ravin les éléments qui restent autour de lui.
A 6h le lieutenant-colonel reçoit l'ordre de transporter son PC à la fontaines de Tavannes où l'installation est terminée à 8h30.
Des corvées de pionniers commencent le déblaiement de la sortie Est et le transport vers le PC du Chênois des munitions et des matériaux.
Plusieurs tentatives sont faites pour pénétrer vers l'intérieur; il est impossible de dépasser le point où se trouve le dépôt au-delà duquel on aperçoit plusieurs monceaux de cadavres.
3 et 4 septembre 1916, près du tunnel de Tavannes les travaux se poursuivent comme la veille malgré les tirs de barrage, attaques et contre-attaques qui se succèdent.
Le 4 septembre, les allemands ont exécuté des tirs de barrage plus violents, des pièces de gros calibre sont tirés sur la tranchée du Chênois-Montagne.
Une centaine de mines de 245 et des crapouillots tombent sur la gauche de la zone du Chênois détruisant complètement la section de mitrailleuses placée au NO du Fortin en même temps que toute la ligne est bombardée.
Attaques et contre-attaques se succèdent et les pertes sont fortes surtout pour le 214 éme RI.
mercredi 31 août 2016
1 er et 2 septembre 1916, le régiment relève le 346 éme RI au Chênois et fortin.Les travaux sont poussés activement pour mettre la première ligne à hauteur d'hommes malgré les tirs de l'artillerie ennemie
2 septembre 1916, pendant la nuit l'ennemi a tiré au fusil et à la grenade sur nos travailleurs qui posaient du réseau brun en avant de notre première ligne.
A 23 h, l'ennemi a tiré à obus lacrymogènes sur le ravin de Tavannes; les gaz ont été signalés par leur odeur de menthe, l'alerte a duré 15 minutes. Toutes les dispositions ont été prises au tunnel, aucun accident ne s'est produit.
De part et d'autre, l'aviation a montré une très grande activité au dessus du secteur du régiment.
Inscription à :
Articles (Atom)